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Rois et Reines d'Aragon - Pierre (Pedro) Ier d'Aragon

Pierre (Pedro) Ier d'Aragon est le fils de Sanche Ramire (Sancho Ramírez) Ier d'Aragon, Roi d'Aragon et de Pampelune, et d'Isabelle (Isabel) d'Urgel. Il est le demi-frère de Alphonse (Alfonso) Ier le Batailleur d'Aragon et de Ramire (Ramiro) II le Moine d'Aragon.


Pierre (Pedro) Ier d'Aragon
(Val d'Hecho, v. 1068 - Val d'Aran, 28 septembre 1104)
Infant d'Aragon et de Pampelune
Roi d'Aragon (1094),
Roi de Pampelune (1094)


Il s'est marié deux fois, avec :
(1 - 1086) Agnès (Inès) d'Aquitaine
(2 - 1097) Berthe (Berta)


1 - Agnès (Inès) d'Aquitaine
(1072 - 6 juin 1097)
Infante consort d'Aragon et de Pampelune (1086),
puis Reine consort d'Aragon et de Pampelune (1094)


2 - Berthe (Berta)
(v.1075 - av.1111)
Reine consort d'Aragon et de Pampelune (1097),
puis Reine douairière d'Aragon et de Pampelune (1104)
- probablement originaire d'Italie, peut-être une fille du Comte Pierre Ier de Savoie -

8 commentaires:

  1. Muchas gracias M. Bunel por atender mis constantes peticiones.

    Espero disfrutar tanto como la vez anterior de la serie de soberanos de la Corona de Aragón.

    Saludos muy cordiales.

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  2. Je reconnais le travail de publication, mais là je suis étonné par l'absurdité de ces "armoiries" et leur sophistication (meubles, lambrequins, couronne, cimier, cordelière, etc.). Au hasard, Michel Pastoureau précise selon les plus récentes recherches, appuyées de références tangibles, que les armoiries seraient apparues entre 1120 et 1160 ! Et nous en étions qu'au balbutiement de l'héraldique. Selon vos dates, nous serions dans de la proto-héraldique. Qui plus est, si le berceau de l'héraldique se situe très au nord de la Loire, j'ai du mal à croire que l'Aragon, Pampelune, furent des lieux pionniés en la matière.

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    1. J'ai déjà répondu à ce type de question. Voyez la FAQ du blog.

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  3. Je pense qu'Arnaud ne représente ici que les armoiries que la tradition à attribué à ces personnes.

    Mais peut-être s'agit-il aussi d'une exception : les armoiries sont nées au nord de la Loire au XIIe siècle, mais ça ne signifie pas qu'il n'a pas pu en exister ailleurs.

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  4. Effectivement, dans le cas spécifique de ces premiers Rois d'Aragon, il y certainement une dimension apocryphe aux armes que la tradition leur attribue.
    Selon un récit (légennde ?) du XIVe siècle, cette croix de gueules cantonnée de quatre têtes de maures et appelée "Croix d'Alcoraz" trouverait ses origines dans la bataille d'Alcoraz du 15 novembre 1096 et serait la conséquence des têtes de vaincus ajoutées à une croix de Saint-Georges portée précédemment par les premiers Rois d'Aragon.
    Cependant, son existence n'est attestée qu'à partir de 1250/1280 du coup, son usage antérieur, s'il est bien affirmé depuis longtemps par la tradition ne peut pour autant être confirmé.

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  5. La précision donne un éclairage important. Si ce blog vise à faire œuvre de pédagogie avec justesse de ton, peut-être est-il opportun de mentionner et distinguer les armoiries imaginaires des véritables ... témoignages de l'histoire loin des fantasmes, clichés, et idéologies de tout sorte.
    ["...ailleurs."] où ? Restons humbles: arrêtons de conjecturer pour rester factuels. Si la classe des combattants "bannerets"/"chevaliers" développa en premier ce système et l'organisa sui generis entre la Loire, Angleterre et le Rhin, le sommet de la hiérarchie décisionnelle ("rois", "princes" et "ducs") ne l'adoptèrent que tardivement, au 13e siècle. Les recherches ont indiqué que la deuxième croisade (1147 à 1149) aurait été le premier véhicule d'exposition au système héréditaire héraldique auprès des combattants du sud de la Loire. Et si les tournois (faits de société) furent le lieu par excellence de diffusion dans les communautés, également du nord vers le sud, la référence en péninsule ibérique est le "Libro de juegos" composé en 1283 par l'entourage d'Alphonse X de Castille. Sortons de l'univers des "têtes couronnées" pour parler aussi des des "humbles" créateurs des origines et porteurs d'armoiries connues et référencées.

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  6. Vous êtes parfaitement libre de ne pas apprécier les choix que je fais et la ligne éditoriale que je suis. A ce que je sache, vous n'avez rien payé pour accéder à ce blog et rien non plus ni personne ne vous y a contraint.
    Par ailleurs, comme vous l'aurez remarqué je laisse une large liberté de commentaire aux lecteurs et visiteurs (vous pouvez faire part de vos opinions, qui plus est anonymement, sur ce blog sans censure préalable de ma part), permettant ainsi, lorsque cela se révèle nécessaire à chacun de se forger sa propre opinion.
    Pour ce qui concerne la période des premiers temps héraldiques, il est bien évident que distinguer l'histoire de la légende n'est pas toujours simple, pour autant, cela n’empêche pas de constater l'existence de traditions, quitte si nécessaire à rappeler les doutes qui peuvent exister sur leur réalité historique. Pour autant, si vous me verrez indiquer, lorsque nécessaire, le possible caractère apocryphe de certaines armoiries, jamais vous ne me verrez employer des termes comme "fantasmes, clichés et idéologies" que je considère comme insultant pour ceux qui admettent ces traditions. Venir affirmer à un Aragonais, ce que je ne suis nullement et donc suis ici neutre, que la "Croix d'Alcoraz n'est qu'un fantasme" relève davantage de l'injure qu'autre chose, étant donné que si lui n'est pas en mesure d'en prouver la réalité historique, vous n'êtes pas non plus en mesure d'en affirmer la fausseté (enfermé dans sa boite, le Chat de Schrödinger est-il mort ou vivant ?).
    Enfin, pour ce qui concerne le "Libro de los juegos", son rapport avec l'héraldique est tout de même très indirect, pour ne pas dire ténu, et son origine castillane de toutes façons le disqualifie largement lorsqu'il est question de l'Aragon.

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    1. Libres, tous nous le sommes lorsque nous sommes informés. Votre attaque personnalisée sur mon commentaire - dont pourtant vous agréé de sa justesse, en ajoutant la mention "apocryphe" (douteuses) aux armoiries - nécessite réponse.
      Vous voulez faire croire que j'ai lié mon commentaire aux traditions aragonaises. Non. Il porte sur la notification du caractère imaginaire de ces armoiries, que le lecteur aurait pu considérer comme véritables. SVP, ne parlez pas au nom des autres, ou des Aragonais. En quoi vous sentez vous menacé. Aurai-je insuffisamment reconnu votre travail pour être menacé du diktat de la censure. Votre site est gratuit et libre d'accès auprès du grand public. C'est votre choix. Merci, mais attendez-vous à être questionné. Si vous ambitionnez la neutralité, assumez la responsabilité de votre "ligne éditoriale" qui n'est cependant pas objective pour permettre "à chacun de se forger sa propre opinion "... de manière éclairée.
      Vous confirmez mon observation. Trois mots qui semblent vous surprendre. Il y a bien une perpétuation de :
      - Fantasmes: Résumons... vous mélangez sans préciser aux lecteurs la différence entre armes imaginaires (et ici attribuées avant même l'existence de l'héraldique) et véritables. Vous devez savoir que le processus de composition d'un écu est très pragmatique, et très peu ésotérique, pour que l'Homme a tendance à transférer ses fantasmes, créer des légendes, permettant d'assoir par un acte merveilleux la fondation ici d'une lignée. Cela pimente la vie. Dites le lors de la publication. Donnez vos sources. Il n'y a rien de mal à informer le lecteur de la richesse inventive du domaine, mais il faut lui permettre de faire la part des choses au XXIe s. ... surtout lorsqu'elles sont "douteuses", et que le cas existe aussi pour des armoiries acceptées comme véritables !
      - Clichés: La cordelière utilisée autour des écus n'a jamais été universellement usitée par la gente féminine. Et, vous l'appliquez sans sourciller autour d'écus imaginaires, pour des personnes ayant vécu avant même l'existence de l'héraldique. Vous avez fait le choix de formater et normaliser la présentation de vos sujets avec des ornements hors écu (couronnes, cimiers, etc. ) alors qu'ils sont très diversement appliqués ou reconnus, en France et en Europe. Vous devez savoir que de nombreux nobles titrés n'ont jamais porté de couronne alors que des bourgeois se l'attribuait. C'est votre choix éditorial mais ce formatage influence la perception de la représentation héraldique. Au regard de la réalité historique, vous devez en acceptez la critique si vous recherchez la neutralité par l'objectivité.
      - Idéologie: Ces armoiries appartiennent une nouvelle fois à l'univers "aristocratique" et des têtes couronnées. Ligne éditoriale qui caractérise votre site mais qui renforce l'idée que l'héraldique appartient à une caste. Or, l'usage des armoiries a toujours appartenu à tout le monde, paysans ou nobles, que cela soit en Angleterre, en Belgique, au Canada, en Écosse, en France, ... en Suisse, en NZ, etc. Votre site perdrait de son intérêt s'il ne faisait que reprendre le concept de "Heraldry and the Royal Families of Europe" de Louda et MacLagan (1988) dont l'objectif est de tracer la filiation par l'héraldique en ne présentant que l'écu des personnes, sans accessoires et ornementations, réservé(e)s seules aux armes de dignité du pays référencé.
      Après l'expérience du Chat de Schrödinger, allez-vous parler de Big-bang? Faîtes-le. En effet, il faut ouvrir la boîte pour apprendre si le chat est mort ou vivant. Similairement, pour s'approcher de la réalité de l'art et de la science héraldique, il faut s'exonérer du carcan des fantasmes, clichés et idéologies. L'héraldique est un domaine vivant à travers le monde, non figé, formaté ou normalisé.

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